Diplômé des métiers d'art de l'école Boulle puis étudiant en arts-plastiques à la Sorbonne, Julien Meilland, artiste peintre, se consacre entièrement à son art depuis son retour sur Lyon en 2013. S'en sont suivies de nombreuses expositions en France, en Espagne et à New York.
Après des années d'études et de recherches personnelles, la série « Géographies » concrétise le désir de Julien Meilland d'entreprendre un voyage onirique au travers de contrées situées quelque part entre abstraction et figuration. Ces géographies multiples ne décrivent ni un univers précis ni même des phénomènes physiques, mais s'offrent à notre regard comme autant de paysages possibles dont le spectateur serait l'explorateur omnipotent. À mesure que l'assiduité de notre regard se renforce, des reliefs se dévoilent, des contours se précisent agissant en catalyseurs de nos pensées.
Avec l'idée du beau comme point nodal de ses œuvres, Julien Meilland bat en brèche une pensée systémique inhérente au milieu de l'art contemporain. Si au siècle dernier, décorréler le beau de l'art nous a permis de poser un regard neuf sur notre interprétation du monde, fallait-Il pour autant le rejeter en bloc ? En réfutant le dogme classique n'en n'avons-nous pas embrassé un autre ? Pour Platon l'amour est ce qui donne accès aux sphères du beau. Selon Kant le beau se différencie de l'agréable en ce qu'il s'adresse à l'esprit. En grec l'adjectif Kalos (ka^óç) désigne à la fois le beau et l'harmonie. Avec ses peintures délicates et vibrantes d'où émerge une sensibilité exacerbée, Julien Meilland laisse le beau se faire l'axiome de l'universalité de ses œuvres.
En cheminant délibérément de l'abstraction vers la figuration, Julien Meilland fait le parcours inverse de celui communément emprunté dans l'art. Au lieu de déconstruire, il favorise, au travers des méandres colorimétriques abstraits de ses compositions, la résurgence des formes intelligibles. La ligne d'horizon qui se détache nettement dans chacune de ses œuvres falt office de pivot autour duquel s'articule la structure de ses compositions, elle les spatialise les faisant coexister de fait en une même unité de temps et d'espace. À l'instar des yeux noirs des portraits de Modigliani (oeil intérieur / fenêtre de l'âme), les ciels de Julien Meilland existent par leur absence. Ils sont la part de l'œuvre restée vierge tel un territoire d'expression laissé à la libre attention de notre imaginaire.
"À l'origine était le Verbe" ou l'idée, le concept devrait-on dire. Tout comme Robert Filliou, artiste poète qui considérait le langage comme le matériau premier de l'artiste et la création comme un processus permanent, Julien Meilland mentalise ses œuvres sans relâche. Bien en amont de la phase de production, dans une quête perpétuelle de sens, il les théorise, les décortique, les structure, les proportionne, en anticipe les rapports de masses, en énumère les composants; il construit méticuleusement l'espace de convergence qui permettra à ses œuvres de prendre leur forme définitive. Dans une fenêtre de temps court, des mois de travail se cristallisent en seulement quelques instants lors d'un processus de trempe savamment orchestré. Si le hasard a bien évidemment sa place, Julien Meilland par la dextérité de son geste et sa connaissance des différents mediums (pigments, encres, peintures acryliques, solvants, toiles, papiers) tente de le dompter autant que nécessaire. De ces saillies créatives fragiles et exigeantes ou le repentir n'a pas sa place, ne subsisteront pas même 5 % des œuvres ainsi produites. Francis Bacon percevait la peinture comme un accident, Julien Meilland intègre pour postulat que rarement la toile se conforme à ce qu'il avait prévu, l'obligeant de fait à opérer un choix pour déterminer ce qui mérite d'être préservé.
« Géographies » est une invitation aux voyages intérieurs, de ces voyages immémoriaux fascinants au gré desquels se sont construites nos humanités. Plus de 500 avant JC Héraclite nous définissait déjà comme des êtres en éternel devenir. Dans les œuvres de Julien Meilland nulle chose ne demeure ce qu'elle est; prendre le temps de les parcourir c'est engager une traversée contemplative où l'invisible devient visible, où les planéités se font dénivellations, où le sensible se meut en énergie vitale et inversement.
Alexis Tourn pour la galerie NörKa
Démarche
Diplômé des métiers d'art de l'école Boulle puis étudiant en arts-plastiques à la Sorbonne, Julien Meilland, artiste peintre, se consacre entièrement à son art depuis son retour sur Lyon en 2013. S'en sont suivies de nombreuses expositions en France, en Espagne et à New York.
Après des années d'études et de recherches personnelles, la série « Géographies » concrétise le désir de Julien Meilland d'entreprendre un voyage onirique au travers de contrées situées quelque part entre abstraction et figuration. Ces géographies multiples ne décrivent ni un univers précis ni même des phénomènes physiques, mais s'offrent à notre regard comme autant de paysages possibles dont le spectateur serait l'explorateur omnipotent. À mesure que l'assiduité de notre regard se renforce, des reliefs se dévoilent, des contours se précisent agissant en catalyseurs de nos pensées.
Avec l'idée du beau comme point nodal de ses œuvres, Julien Meilland bat en brèche une pensée systémique inhérente au milieu de l'art contemporain. Si au siècle dernier, décorréler le beau de l'art nous a permis de poser un regard neuf sur notre interprétation du monde, fallait-Il pour autant le rejeter en bloc ? En réfutant le dogme classique n'en n'avons-nous pas embrassé un autre ? Pour Platon l'amour est ce qui donne accès aux sphères du beau. Selon Kant le beau se différencie de l'agréable en ce qu'il s'adresse à l'esprit. En grec l'adjectif Kalos (ka^óç) désigne à la fois le beau et l'harmonie. Avec ses peintures délicates et vibrantes d'où émerge une sensibilité exacerbée, Julien Meilland laisse le beau se faire l'axiome de l'universalité de ses œuvres.
En cheminant délibérément de l'abstraction vers la figuration, Julien Meilland fait le parcours inverse de celui communément emprunté dans l'art. Au lieu de déconstruire, il favorise, au travers des méandres colorimétriques abstraits de ses compositions, la résurgence des formes intelligibles. La ligne d'horizon qui se détache nettement dans chacune de ses œuvres falt office de pivot autour duquel s'articule la structure de ses compositions, elle les spatialise les faisant coexister de fait en une même unité de temps et d'espace. À l'instar des yeux noirs des portraits de Modigliani (oeil intérieur / fenêtre de l'âme), les ciels de Julien Meilland existent par leur absence. Ils sont la part de l'œuvre restée vierge tel un territoire d'expression laissé à la libre attention de notre imaginaire.
"À l'origine était le Verbe" ou l'idée, le concept devrait-on dire. Tout comme Robert Filliou, artiste poète qui considérait le langage comme le matériau premier de l'artiste et la création comme un processus permanent, Julien Meilland mentalise ses œuvres sans relâche. Bien en amont de la phase de production, dans une quête perpétuelle de sens, il les théorise, les décortique, les structure, les proportionne, en anticipe les rapports de masses, en énumère les composants; il construit méticuleusement l'espace de convergence qui permettra à ses œuvres de prendre leur forme définitive. Dans une fenêtre de temps court, des mois de travail se cristallisent en seulement quelques instants lors d'un processus de trempe savamment orchestré. Si le hasard a bien évidemment sa place, Julien Meilland par la dextérité de son geste et sa connaissance des différents mediums (pigments, encres, peintures acryliques, solvants, toiles, papiers) tente de le dompter autant que nécessaire. De ces saillies créatives fragiles et exigeantes ou le repentir n'a pas sa place, ne subsisteront pas même 5 % des œuvres ainsi produites. Francis Bacon percevait la peinture comme un accident, Julien Meilland intègre pour postulat que rarement la toile se conforme à ce qu'il avait prévu, l'obligeant de fait à opérer un choix pour déterminer ce qui mérite d'être préservé.
« Géographies » est une invitation aux voyages intérieurs, de ces voyages immémoriaux fascinants au gré desquels se sont construites nos humanités. Plus de 500 avant JC Héraclite nous définissait déjà comme des êtres en éternel devenir. Dans les œuvres de Julien Meilland nulle chose ne demeure ce qu'elle est; prendre le temps de les parcourir c'est engager une traversée contemplative où l'invisible devient visible, où les planéités se font dénivellations, où le sensible se meut en énergie vitale et inversement.
Alexis Tourn pour la galerie NörKa
Diplômé des métiers d'art de l'école Boulle puis étudiant en arts-plastiques à la Sorbonne, Julien Meilland, artiste peintre, se consacre entièrement à son art depuis son retour sur Lyon en 2013. S'en sont suivies de nombreuses expositions en France, en Espagne et à New York.
Après des années d'études et de recherches personnelles, la série « Géographies » concrétise le désir de Julien Meilland d'entreprendre un voyage onirique au travers de contrées situées quelque part entre abstraction et figuration. Ces géographies multiples ne décrivent ni un univers précis ni même des phénomènes physiques, mais s'offrent à notre regard comme autant de paysages possibles dont le spectateur serait l'explorateur omnipotent. À mesure que l'assiduité de notre regard se renforce, des reliefs se dévoilent, des contours se précisent agissant en catalyseurs de nos pensées.
Avec l'idée du beau comme point nodal de ses œuvres, Julien Meilland bat en brèche une pensée systémique inhérente au milieu de l'art contemporain. Si au siècle dernier, décorréler le beau de l'art nous a permis de poser un regard neuf sur notre interprétation du monde, fallait-Il pour autant le rejeter en bloc ? En réfutant le dogme classique n'en n'avons-nous pas embrassé un autre ? Pour Platon l'amour est ce qui donne accès aux sphères du beau. Selon Kant le beau se différencie de l'agréable en ce qu'il s'adresse à l'esprit. En grec l'adjectif Kalos (ka^óç) désigne à la fois le beau et l'harmonie. Avec ses peintures délicates et vibrantes d'où émerge une sensibilité exacerbée, Julien Meilland laisse le beau se faire l'axiome de l'universalité de ses œuvres.
En cheminant délibérément de l'abstraction vers la figuration, Julien Meilland fait le parcours inverse de celui communément emprunté dans l'art. Au lieu de déconstruire, il favorise, au travers des méandres colorimétriques abstraits de ses compositions, la résurgence des formes intelligibles. La ligne d'horizon qui se détache nettement dans chacune de ses œuvres falt office de pivot autour duquel s'articule la structure de ses compositions, elle les spatialise les faisant coexister de fait en une même unité de temps et d'espace. À l'instar des yeux noirs des portraits de Modigliani (oeil intérieur / fenêtre de l'âme), les ciels de Julien Meilland existent par leur absence. Ils sont la part de l'œuvre restée vierge tel un territoire d'expression laissé à la libre attention de notre imaginaire.
"À l'origine était le Verbe" ou l'idée, le concept devrait-on dire. Tout comme Robert Filliou, artiste poète qui considérait le langage comme le matériau premier de l'artiste et la création comme un processus permanent, Julien Meilland mentalise ses œuvres sans relâche. Bien en amont de la phase de production, dans une quête perpétuelle de sens, il les théorise, les décortique, les structure, les proportionne, en anticipe les rapports de masses, en énumère les composants; il construit méticuleusement l'espace de convergence qui permettra à ses œuvres de prendre leur forme définitive. Dans une fenêtre de temps court, des mois de travail se cristallisent en seulement quelques instants lors d'un processus de trempe savamment orchestré. Si le hasard a bien évidemment sa place, Julien Meilland par la dextérité de son geste et sa connaissance des différents mediums (pigments, encres, peintures acryliques, solvants, toiles, papiers) tente de le dompter autant que nécessaire. De ces saillies créatives fragiles et exigeantes ou le repentir n'a pas sa place, ne subsisteront pas même 5 % des œuvres ainsi produites. Francis Bacon percevait la peinture comme un accident, Julien Meilland intègre pour postulat que rarement la toile se conforme à ce qu'il avait prévu, l'obligeant de fait à opérer un choix pour déterminer ce qui mérite d'être préservé.
« Géographies » est une invitation aux voyages intérieurs, de ces voyages immémoriaux fascinants au gré desquels se sont construites nos humanités. Plus de 500 avant JC Héraclite nous définissait déjà comme des êtres en éternel devenir. Dans les œuvres de Julien Meilland nulle chose ne demeure ce qu'elle est; prendre le temps de les parcourir c'est engager une traversée contemplative où l'invisible devient visible, où les planéités se font dénivellations, où le sensible se meut en énergie vitale et inversement.
Alexis Tourn pour la galerie NörKa
Diplômé des métiers d'art de l'école Boulle puis étudiant en arts-plastiques à la Sorbonne, Julien Meilland, artiste peintre, se consacre entièrement à son art depuis son retour sur Lyon en 2013. S'en sont suivies de nombreuses expositions en France, en Espagne et à New York.
Après des années d'études et de recherches personnelles, la série « Géographies » concrétise le désir de Julien Meilland d'entreprendre un voyage onirique au travers de contrées situées quelque part entre abstraction et figuration. Ces géographies multiples ne décrivent ni un univers précis ni même des phénomènes physiques, mais s'offrent à notre regard comme autant de paysages possibles dont le spectateur serait l'explorateur omnipotent. À mesure que l'assiduité de notre regard se renforce, des reliefs se dévoilent, des contours se précisent agissant en catalyseurs de nos pensées.
Avec l'idée du beau comme point nodal de ses œuvres, Julien Meilland bat en brèche une pensée systémique inhérente au milieu de l'art contemporain. Si au siècle dernier, décorréler le beau de l'art nous a permis de poser un regard neuf sur notre interprétation du monde, fallait-Il pour autant le rejeter en bloc ? En réfutant le dogme classique n'en n'avons-nous pas embrassé un autre ? Pour Platon l'amour est ce qui donne accès aux sphères du beau. Selon Kant le beau se différencie de l'agréable en ce qu'il s'adresse à l'esprit. En grec l'adjectif Kalos (ka^óç) désigne à la fois le beau et l'harmonie. Avec ses peintures délicates et vibrantes d'où émerge une sensibilité exacerbée, Julien Meilland laisse le beau se faire l'axiome de l'universalité de ses œuvres.
En cheminant délibérément de l'abstraction vers la figuration, Julien Meilland fait le parcours inverse de celui communément emprunté dans l'art. Au lieu de déconstruire, il favorise, au travers des méandres colorimétriques abstraits de ses compositions, la résurgence des formes intelligibles. La ligne d'horizon qui se détache nettement dans chacune de ses œuvres falt office de pivot autour duquel s'articule la structure de ses compositions, elle les spatialise les faisant coexister de fait en une même unité de temps et d'espace. À l'instar des yeux noirs des portraits de Modigliani (oeil intérieur / fenêtre de l'âme), les ciels de Julien Meilland existent par leur absence. Ils sont la part de l'œuvre restée vierge tel un territoire d'expression laissé à la libre attention de notre imaginaire.
"À l'origine était le Verbe" ou l'idée, le concept devrait-on dire. Tout comme Robert Filliou, artiste poète qui considérait le langage comme le matériau premier de l'artiste et la création comme un processus permanent, Julien Meilland mentalise ses œuvres sans relâche. Bien en amont de la phase de production, dans une quête perpétuelle de sens, il les théorise, les décortique, les structure, les proportionne, en anticipe les rapports de masses, en énumère les composants; il construit méticuleusement l'espace de convergence qui permettra à ses œuvres de prendre leur forme définitive. Dans une fenêtre de temps court, des mois de travail se cristallisent en seulement quelques instants lors d'un processus de trempe savamment orchestré. Si le hasard a bien évidemment sa place, Julien Meilland par la dextérité de son geste et sa connaissance des différents mediums (pigments, encres, peintures acryliques, solvants, toiles, papiers) tente de le dompter autant que nécessaire. De ces saillies créatives fragiles et exigeantes ou le repentir n'a pas sa place, ne subsisteront pas même 5 % des œuvres ainsi produites. Francis Bacon percevait la peinture comme un accident, Julien Meilland intègre pour postulat que rarement la toile se conforme à ce qu'il avait prévu, l'obligeant de fait à opérer un choix pour déterminer ce qui mérite d'être préservé.
« Géographies » est une invitation aux voyages intérieurs, de ces voyages immémoriaux fascinants au gré desquels se sont construites nos humanités. Plus de 500 avant JC Héraclite nous définissait déjà comme des êtres en éternel devenir. Dans les œuvres de Julien Meilland nulle chose ne demeure ce qu'elle est; prendre le temps de les parcourir c'est engager une traversée contemplative où l'invisible devient visible, où les planéités se font dénivellations, où le sensible se meut en énergie vitale et inversement.
Alexis Tourn pour la galerie NörKa